Dans le Japon du XIIème siècle, fut la naissance des guerriers redoutables, engendrée par le malheur des guerres civiles que ravageaient le pays, et s’appelaient Samurais.
Ces guerriers qui représentaient également l’une des incarnations les plus puissantes de l’héroïsme masculin, tout en manifestant le triomphe de la force et de l’épée. Mais il faut plus qu’une épée et une cotte de mailles pour armer un Samurai. Il leur fallait aussi des qualités de base qui forment un code moral, d’honneur, de vertu irréprochable.
Ce code exigeait une dévotion quasi-religieuse à la vie du Samurai où la souffrance physique est la règle et la mort héroïque sur le champ de bataille est le but le plus noble.
Les
empereurs se sont vite rendu compte de leur discipline et leur force de
frappe et ont fait appel à leur science de
combat, expériences de guerrier ainsi qu’à leur efficacité
d’entrainement pour protéger le royaume. Ces guerriers sont instruits et
initiés des plus nobles arts du pays, et en temps de paix ils
occupent des fonctions d’administration.
Il
faut savoir qu’il faut toute une vie de préparation au combat. Pour un
Samurai, se battre est la raison d’être et mourir
en combattant est le but le plus noble, mais sa mort sera en vain
s’il n’accompli pas son devoir de protéger ses idéaux. Et pour cela les
artisans mirent tous leurs talents à leur confectionner
des armures et des épées dont la beauté n’avait pas d’égales.
Le
revêtement de l’armure qui n’était pas simple du tout est une opération
longue et compliquée, qui
consistait d’abord à se vêtir de toute une série de sous vêtements
qui servent à remplirent le vide qui reste entre le corps et l’armure,
composée essentiellement d’une bande-culotte spéciale, un
kimono de linge fin ou de brocart et des culottes bouffantes.
La cuirasse japonaise faite essentiellement de lamelles fixées ensembles à l’aide de cordon en soie formant un tissu métallique à la fois souple et résistant. En plus de ça l’armure japonaise avait l’avantage d’être légère.
N’oublions pas les manches métalliques ainsi faite de mailles et de lamelles de fer cousues sur un épais tissu.
L’armure d’un samurai ne pesait qu’une dizaine de kilogrammes pour permettre d’être plus rapide, plus agile pour bondir à travers les rizières ou de franchir les murailles. Et si elle était coupée par une épée, elle pourrait être réparée en cousant de nouvelles larmes.
Les samurais ont la coutume d’emporter avec eux les têtes de leurs ennemis les plus importants, pour cela ils se servent de la plus petite de leurs deux épées qui sert généralement à cela.
Cette sinistre coutume incita donc les soldats à porter des casques et des collerettes pour échapper à la décapitation. Or le masque avait généralement un aspect féroce destiné à intimider l’ennemi.
Un samurai devait être à tout moment prêt au combat, le plus souvent il n’avait pas le temps de revêtir un à un tous les éléments de son armure d’où la nécessité de pouvoir les mettre tous en une seule opération.
Malheureusement la voie du guerrier, n’est hélas, plus qu’une belle histoire du passé.
Dés l’ouverture du japon au monde occidentale, les Samurais ne trouvait plus leurs fonctions principales. Une partie n’a pas renoncé à leur art est devenue des hommes d’affaires à la tête de cartels puissantes et l’autre partie s’est convertie en ninja ne respectant aucun code et sans scrupul.
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